Skip to main content

Du 4 au 8 et du 11 au 15 septembre 2017 (09h30 – 13h00 et 14h30 – 18h00)

DANSE ET ESPACE PUBLIC - Les possibles du corps sensible dans et pour l’espace public - par la Cie Jeanne Simone

 

jeanne simone carre

Effectif maximum : 15 stagiaires

Tarifs : 1920,00€ TTC (stage pris en charge par l’AFDAS ou autre OPCA)
660,00€ TTC (formation autofinancés par le stagiaire)

Infos / réservations : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Site internet : www.jeannesimone.com

Public

Artistes dramatiques, danseurs, circassiens, musiciens, chanteurs… Tout professionnel engagé dans une recherche à propos des enjeux artistiques dans l'espace public. Nous n’exigeons que curiosité, appétit et réelle motivation.

Déroulé et contenu

Ce stage propose à tout artiste curieux d’espace public de nourrir et de confronter sa pratique Chorégraphique et/ou physique en la frottant au réel et au quotidien.
Observer, tester, et approfondir ses compétences par de l’observation et des expérimentations. Questionner son écriture pour la faire évoluer au contact du vivant et de l’urbain.

 

Nos objectifs pédagogiques :
Considérer l’espace public comme partenaire de jeu
Questionner et renouveler nos modes de présence et d’écritures, en lien avec cet espace spécifique
Aborder l’espace public à partir de son corps et de ses perceptions
Se questionner sur notre propos spécifique, en lien avec chaque lieu, ses usages et ses usagers. Ce qui fait sens, ce qui s’immisce, ce qui fait événement dans ces lieux du vivre ensemble.

Méthode pédagogique :
Laure Terrier sera présente tout au long du stage et assurera la continuité pédagogique.
Elle prendra en charge spécifiquement les mises en corps inspirées de pratiques somatiques, en fidélité au travail de JEANNE SIMONE, et guidera les stagiaires à travers l’expérimentation quotidienne.

Céline Kerrec sera présente cinq jours sur les dix que propose le stage.
Elle apportera notamment ses compétences pédagogiques appliquées au Contact Improvisation.
Elle complètera l’approche de lieux urbains par son goût du paysage et soutiendra les stagiaires dans leur réflexion personnelle.

Les matinées débuteront en salle, avec une première demi-heure dédiée au réveil et étirement du corps.
Puis nous rentrerons, par des ateliers guidés, en intimité avec nos perceptions, pour élargir nos possibilités de mobilité et affiner la capacité corporelle à être en écoute de l’espace interne tout en l’impliquant dans l’espace externe.
En fin de matinée, nous irons mettre ses différentes explorations à l’épreuve du dehors.

Les après-midis seront consacrées à la recherche et à l’expérimentation de modes d’écritures chorégraphiques spécifiques. Nous nous attacherons à observer et éprouver ce que l’espace public induit, ce que nous pouvons y déposer, en quoi il devient notre partenaire et nous invite à renouveler nos écritures.

Laure Terrier, chorégraphe et danseuse, formatrice occasionnelle

Chorégraphe et danseuse, elle n’en finit pas de malaxer les relations du corps à l’espace publique au travers des créations portées par JEANNE SIMONE. L’usage des lieux comme fil conducteur, elle invente patiemment un rapport au spectacle, à la danse, qui témoignerait de nos rapports singuliers au monde qui nous entoure et nous façonne, pour lui offrir d’autres possibles. Elle collabore régulièrement avec d’autres compagnies, en tant que soutien à l’écriture corporelle, telles que la Cie de Sirventes, Le Petit théâtre de pain, La grosse situation, Cie Action d’espace-François Rascalou, Uz et coutumes… Elle s’est beaucoup nourrie des approches de Julyen Hamilton, Patricia Kuypers, G.Hoffman Soto, Lulla Chourlin tout en vadrouillant en tant qu’interprète aux côtés des chorégraphes Nathalie Pernette, Laure Bonicel, Odile Duboc. Elle s’investit aussi avec plaisir dans les projets d’Opéra Pagaï, de l’Ensemble Un…

Céline Kerrec, chorégraphe et danseuse, formatrice occasionnelle

Danseuse, enseignante, arpenteuse de paysages, ses appétences artistiques et pédagogiques s'orientent vers l'improvisation en tant que pratique quotidienne et spectaculaire. Dans son approche du mouvement, elle puise dans sa pratique du contact-improvisation, dans ses balades buissonnières en ville, en campagne, en bord de mer au contact des gens, des humeurs, des espaces, des lieux, et, également dans ses échanges auprès des jeunes enfants et des personnes valides autrement.

Véronique Abadie, architecte DPLG, intervenante en architecture et environnement

Elle est spécialisée dans l’aménagement « soutenable » des territoires. Pour tenir le lien entre l’histoire et le devenir des quartiers, son travail part des spécificités, cherche à faire corps avec la ville, ses ambiances, son intériorité. Elle œuvre principalement « avec peu » et avec ce qui est déjà là. Véronique est membre du collectif d’urbanistes bordelais PEPITOMICORAZON qui s’interroge sur le droit à la ville et le partage des espaces. Dans les quartiers qu’il dessine, ce collectif produit une architecture du moindre impact, affranchie de la technologie. PEPITO s’attèle à modifier l’urbanisation des villes et propose également de nouvelles façons d’habiter la campagne.