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Le vendredi 10 février 2017 à 20H30

DOM JUAN par Laurent Rogero

 

 dom juan carreDurée : 1H15

Tarifs : plein 12 € - réduit 10 € (pour les étudiants, - de 18 ans, demandeurs d'emplois)

Public : Tout public

Infos/réservationsCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 09.54.11.63.01

Site internet du Groupe Anamorphosehttp://groupe-anamorphose.com/anam/ 


Adapté, dirigé, joué par Laurent Rogero
Décor : Mahi Grand
Masque : Loïc Nebreda
Musique : Olivier Colombel
Régie, Lumières : Matthieu Chevet, Stéphane Le Sauce
Production, diffusion : Julie Lacoue-Labarthe, Laurie Arrecgros

Production Groupe Anamorphose, Office Artistique de la Région Aquitaine, Scène Nationale de Bayonne - Sud Aquitain, IDDAC.

 

Interprété en solo par Laurent Rogero avec un masque et des marionnettes de terre façonnées à vue, un théâtre proche de l’arte povera où la précision et l’économie de moyens offrent une nouvelle écoute, une insolence renouvelée du texte.

Une mise en scène épurée, littérale et radicale du texte de Molière.

Ce spectacle a été joué plus de 250 fois depuis sa création au Grand Bleu à Lille en 2003.

UNE HISTOIRE DE MASQUE ET D’ARGILE

Sganarelle porte un masque rouge, Dom Juan garde le visage lisse ; derrière ces deux personnages de Molière, un seul comédien, Laurent Rogero. Jouer Dom Juan seul, c’est vouloir mettre en valeur la solitude et la folie du personnage.

Dom Juan court à sa propre perte ; sa liberté l’enivre et lui fait peur, il cherche les limites en provoquant la mort même.

Dom Juan et Sganarelle sont comme deux extrémités de l’homme équilibré : le maître est fou, le valet est idiot. L’un est instable, ne tient à rien, n’est tenu par rien. L’autre est figé coincé entre sa peur et sa colère.

L’acteur masqué, c’est Sganarelle : il a l’expressivité des valets de commedia dell’arte, et qu’il mente ou qu’il dise la vérité, il est toujours entier. L’acteur démasqué, c’est Dom Juan : son visage nu est à lui seul une provocation.

Les autres personnages deviennent des excroissances du corps de l’acteur : comme si le regard de Dom Juan effaçait toutes les personnalités, les passait au filtre de son seul désir.Une cape, deux boules d’argile hâtivement modelées et les paysannes se crèpent le chignon ; un socle rouge et la statue du commandeur s’ébranle...